Introduction: Avec 36.000 nouveaux cas par an les cancers colo-rectaux sont au deuxième rang des cancers (15 %) et des décès par cancer
(16.000 décès annuels) en France. L’incidence de ce cancer risque de s’accentuer sous l’effet conjugué du vieillissement de la population et
des facteurs de risques alimentaires ou génétiques (+ 40% depuis 20 ans en Europe).
Contenu: Le diagnostic est souvent fait par la coloscopie : mais c’est un examen invasif qui nécessite une anesthésie générale. Le coloscanner
à l’eau a remplacé le lavement baryté et c’est un examen simple et facile à réaliser notamment chez les sujets agés en cas de suspicion de cancer
colique : il permet d’identifier la tumeur et de préciser dans le même temps le bilan d’extension qui conditionne les choix thérapeutiques. La
survie globale de ce cancer dépasse à peine 50% à 5 ans mais découvert au stade d’adénome, ce cancer est tout à fait curable par la résection
des polypes (risque dégénérescence = 1% si < 10 mm, 10% si > 10 mm, 40% si > 20 mm). Le dépistage de masse par Hémocult dès 50 ans
(tous les 2 ans) va provoquer en France une augmentation des demandes de coloscopie. Comme des polypes ne sont découverts que dans
20% cas, le coloscanner à l’air (coloscopie virtuelle) plus efficace qu’à l’eau pour détecter des petits polypes pourra être proposée comme
méthode alternative peu invasive et moins couteuse. Mais il faudra que la technique réponde à des critères de qualité optimum : tous les
temps de l’examen devront être optimisés de façon à égaler la sensibilité de la coloscopie.
Conclusions: La présentation passe en revue les différents temps indispensables à la réalisation d’un examen de qualité: préparation, acquisition,
post-traitement. Il va permette aussi aux auditeurs de se familiariser avec la technique et d’en apprécier les principaux résultats. La lecture
étant assez difficile, une formation assidue aux différents pièges que l’on peut rencontrer et une pratique importante seront probablement
nécessaires comme en mammographie.
Introduction: With 36,000 new cases per year, colorectal cancer is the second most common cancer (15%) and cause of cancer death (16,000
annual deaths) in France. The incidence of this cancer is likely to increase under the combined effect of population aging, type of food intake
and genetic risk factors (+ 40% for 20 years in Europe).
Content: The diagnosis is often made by colonoscopy, but this represents an invasive examination that requires general anesthesia. The
water-based colonography has replaced the barium enema and it is a simple and easy way to carry out the investigation, especially in the
elderly with suspected colic cancer: it allows to identify the primary tumor, to evaluate its extension and to determine the therapeutic options.
The overall survival of this cancer barely exceeds 50% at 5 years, but if discovered at the stage of adenoma this cancer is quite curable by
the resection of polyps (risk of degeneration = 1% if <10 mm, 10% if > 10 mm, 40% if > 20 mm). Mass screening with Hémocult from the
age of 50 (every 2 years) will provoke in France an increase in colonoscopy requests. Since polyps are only found in 20% of cases, the use
of CT (virtual colonoscopy) for detecting small polyps may be proposed as a minimally invasive and less costly alternative method. But it
will be necessary that the technique meets criteria of optimum quality: all the steps of the examination will have to be optimized so as to
equal the sensitivity of the colonoscopy.
Conclusions: The presentation reviews the different components required for a quality examination: preparation, acquisition, post-processing.
It will also allow the listeners to become familiar with the technique and to appreciate the main results. As reading is quite difficult, careful
training about various pitfalls that can be encountered and relevant practice are likely to be necessary as in mammography.