Abstract:
Introduction: L’aorte est menacée de plusieurs processus pathologiques, la plupart pouvant se localiser à n’importe quel niveau de l’aorte.
Les plus fréquents sont l’athérome (et ses complications emboliques), les anévrismes et les dissections. Plus rarement sont observés au
niveau thoracique les ulcères aortiques et les hématomes pariétaux, les atteintes inflammatoires au cours des vascularites (Artérite à cellules
géantes, Takayasu, Behcet) sans oublier les ruptures traumatiques de l’isthme. La valve aortique est également menacée par les rétrécissements
notamment dans le cadre de l’athérome, et beaucoup plus rarement par des localisations infectieuses d’endocardite.
Contenu: Le scanner et l’IRM, grâce à leurs performances sans cesse en progression, sont devenus incontournables pour le diagnostic des
maladies de l’aorte, le planning préopératoire et le suivi. Le rôle de chacune de ces modalités avec leurs avantages et limites respectifs, sont
à bien connaitre pour assurer la prise en charge la plus adaptée. De nombreuses recommandations européennes et américaines aident de
surcroît à établir les meilleures stratégies diagnostiques.
Conclusions: Techniquement, l’idéal est d’examiner l’aorte sur toute sa hauteur, depuis l’origine des troncs supra-aortiques jusqu’aux artères
fémorales. Les nouveaux scanners parviennent à couvrir ce champ en une seule apnée. En IRM, la couverture est limitée à 50 cm ce qui
conduit soit à privilégier un segment aortique par rapport à l’autre, soit à faire 2 centrages successifs et 2 injections de produit de contraste
à condition de s’être assuré que la fonction rénale est normale.
Description:
Université Paris-Diderot, CHU Beaujon, Paris, France, The IVth Congress of Radiology and Medical Imaging of the Republic of Moldova with international participation, Chisinau, May 31 – June 2, 2018